La console

 

 

Placée en fenêtre, elle remonte dans l’ensemble à Silbermann. Les claviers, en chêne, sont d’origine, avec frontons à angles droits. Si les naturelles sont plaquées d’ébène, les feintes le sont d’os. La division d’octave comme pour tous les claviers de Silbermann est de 160 mm. La longueur des feintes diffère d’un clavier à l’autre : 67 mm au grand-orgue, 53 à l’écho. Les palettes, elles, sont d’une longueur de 36 mm.

 

Egalement d’origine, les tirants de jeux  sont de section carrée, en chêne, munis de pommeaux noirs. Avec les claviers, les étiquettes de Silbermann, ils constituent un des éléments les plus attachants de la console. Manuscrites, elles ont été rafraîchies par Kern.

 

Le pupitre a été reconstruit par Kern, en remplacement de celui, beaucoup plus grand mis en place par Haerpfer. Deux faux bougeoirs furent placés de part et d’autre, sans doute par Kern.

 

Le pédalier droit de Kern est en chêne. Un témoignage du sacristain rapporté par Christian Lutz dans son inventaire des orgues de Lorraine précise que l’ancien pédalier avait été conservé au grenier jusqu’à la dernière guerre.